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Thomas Bloch avec les Ondes Martenot


Thomas Bloch possède et joue des ondes Martenot
réalisés pour lui en 1985 (dernier modèle de concert - n°343)

titre Thomas Bloch

musicien
interprète d'instruments rares

"Thomas Bloch est, sans discussion, un virtuose et un musicien"
The New York Times




GLASSHARMONICA
ONDES   MARTENOT
CRISTAL     BASCHET



NOUVEAU !      WATERPHONE - THEREMIN CELLO


ONDES MARTENOT    







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Une brève histoire de l'instrument est suivie d'un texte plus long écrit par Thomas Bloch pour la pochette de son disque "Music for ondes Martenot" paru chez Naxos (réf. 8.555779), puis du répertoire non exhautif des oeuvres composées pour l'instrument.

Il est possible d'entendre des extraits de ce disque et d'accéder à plus de vidéos sur la page audio - vidéo de ce site.



  • Les ondes Martenot en bref...


Maurice Martenot joue le 1er modèle (1928)
dont le jeu était au ruban et à distance

     Maurice Martenot (1898 - 1980) découvrit le principe des ondes Martenot (parfois écrit onde Martenot, Martenot waves en anglais, fale martenota en Polonais, ondas martenot en Espagnol et par erreur : ondes Martinot) lorsque, militaire dans les transmissions radio pendant la première guerre mondiale, il s'aperçut de "la pureté des vibrations produites par les lampes dont on fait varier l'intensité à partir d'un condensateur".

     Il est l'un des premiers instruments électriques au monde, le seul de cette période à avoir suscité un vaste répertoire et à être pratiqué aujourd'hui encore. Egalement violoncelliste et inventeur, avec sa soeur, d'une méthode d'enseignement, interessé avant tout par le potentiel expressif et musical qu'offre l'électricité et non par ses possibilités de pure recherche sonore, il se mit au travail dès 1919. Mais ce n'est qu'en mai 1928 qu'il présente ses "ondes musicales" au public, à l'Opéra de Paris.

    Il s'ensuivit immédiatement un triomphe et une tournée mondiale.

    Sept modèles successifs conçus par Maurice Martenot, apportant chacun leur lot d'innovations, virent le jour. Les bases du dernier, transistorisé, toujours pratiqué et enseigné aujourd'hui dans moins d'une dizaine de conservatoires en France et Canada, furent fondées en 1975.

     La production des ondes s'arrête en 1988, au départ à la retraite de Marcel Manière, l'assistant de Maurice Martenot. Peu après, Jean Louis Martenot, l'un de ses fils, entreprend la réalisation d'un instrument numérisé. En 1995, l'ingénieur Ambro Oliva élabore l'ondéa, un instrument proche des ondes.

     RENAISSANCE !!!  Depuis 2008, Jean-Loup Dierstein travaille à la reconstruction des ondes. Il est donc à nouveau possible d'acquérir l'instrument. La production a débutée en juillet 2011écrire ici pour plus d'informations.

ondes Martenot ladies

Octuor d'ondes Martenot et deux pianos (1937)
dirigés par Ginette Martenot, lors de l'un des 72 concerts
donnés pendant la "Fête des Lumières" à Paris - l'oeuvre
interprétée était une transcription d'un des "Nocturnes"
de Claude Debussy.

ondes Martenot

Les ondes Martenot 7ème modèle
(1975)

avec
la double pédale
les quatre diffuseurs :
"principal"

avec "résonance" intégrée dans le même meuble
"métallique"
"palme"

     Monophonique, l'instrument est composé de 3 diffuseurs: le principal (haut parleur traditionnel), la résonnance (deux possibilités: un diffuseur ancien nommé palme, en forme de flamme, dont les cordes placées sur une caisse de résonnance et accordées permettent au son de se prolonger en vibrant par sympathie, ou la plus récente résonnance formé de ressorts qui permet le même résultat mais avec plus puissance), et le métallique (un gong mis en vibration par un moteur, le métal remplaçant la membrane du haut-parleur, provoquant un halo sonore métallique de hauteur précise).

     Le clavier qui autorise une grande virtuosité, est mobile et permet un vibrato controlé en temps réel mais aussi les micro-intervalles.

     Devant celui-ci, un "ruban" avec une bague que l'on met à l'index de la main droite, dont la fréquence correspond à la touche qui se trouve en face d'elle, permet d'obtenir un jeu identique à celui obtenu avec un instrument à cordes, sans frette, ou avec la voix (glissandos, effets, lyrisme, chant) sur les neuf octaves qu'autorisent les ondes.

     A la main gauche, un tiroir regroupe les commandes : timbres (une centaine de combinaisons possibles), boutons transpositeurs, commandes des diffuseurs, balance, bruit rose et la touche d'intensité, très sensible. Semblable à un archet, aucun son n'est émis par l'instrument si l'interprète n'enfonce pas cette dernière qui permet de réaliser phrasés, nuances et attaques. Deux pédales (sourdine et touche d'intensité contrôlable au pied) complètent le dispositif.

    Son répertoire compte environ 1500 oeuvres de Varèse, Messiaen, Honegger, Scelci, Boulez, Jolivet, Murail, Martinu... et est largement employé dans la chanson (Jacques Brel, Radiohead, Gorillaz, Vanessa Paradis, Zazie...) et la musique de film (Mad Max, Mars attacks, Fantomas, la Marche de l'Empereur...).



      Thomas Bloch est l’un des très rares ondistes professionnels (une dizaine dans le monde).

ondes Martenot - glassharmonica - Thomas Bloch

Thomas Bloch aux ondes Martenot
avec son glassharmonica en arrière-plan




Thomas Bloch joue un extrait

de sa "Formule" pour ondes Martenot
 

Thomas Bloch (ondes Martenot) et Jean-François Zygel (piano)

interprètent le 4ème "Feuillet Inédit" d'Olivier Messiaen
 



Thomas Bloch joue "Mais si, Robert" de Bernard Wisson
 
pour ondes Martenot et bande
 



Thomas Bloch joue "Chant d'Atalyante" pour ondes Martenot solo

de Jean-René Combes-Damien
 







           


LES ONDES MARTENOT

par Thomas Bloch


© Thomas Bloch / Naxos, 2004
extrait de la pochette du disque de Thomas Bloch
"Music for ondes Martenot" (réf.: Naxos 8.555779)



Maurice et Ginette Martenot à l'opéra de Paris, en 1928


Maurice Martenot
joue le premier modèle
d'ondes Martenot

avec sa soeur Ginette (au piano)
à l'opéra de Paris

(1928)

     Le Français Maurice Martenot (Paris, 1898 - Clichy, 1980) s'initie très tôt à la musique. Il donne ses premiers concerts de violoncelle à l'âge de 9 ans, accompagné au piano par sa soeur Ginette, qui deviendra par la suite la première soliste des ondes Martenot. Il se passionne également pour les sciences, auxquelles il se forme en autodidacte et pour l'enseignement. Dans ce domaine, Maurice, qui a rédigé des ouvrages traitant de la relaxation et de la respiration est également l'auteur, avec sa soeur aînée, Madeleine, d'une méthode largement utilisée en France et qui porte leur nom.

     En 1917, au cours de la première guerre mondiale, il fut affecté dans les transmissions. Maurice Martenot découvrit le principe de son futur instrument en utilisant des postes à lampes triodes fraîchement mises au point. Il remarqua "la pureté des vibrations produites par les lampes à trois électrodes dont on fait varier l'intensité à partir d'un condensateur". Il se mit au travail dès 1919.


     Au même moment, le Russe Lev Theremin mit lui aussi au point un nouvel instrument de musique électronique doté de deux sortes d'antennes dont on approche les mains, sans les toucher, pour faire varier la hauteur et l'intensité. Piqué au vif par la présentation du Theremin à Paris, en 1927, Martenot se décida à présenter publiquement la deuxième évolution de ses "ondes musicales" à l'Opéra, le 3 mai 1928. Les critiques firent écho à la tournée mondiale triomphale qui suivit : "Theremin est un physicien-musicien alors que Martenot est un musicien-physicien" (Deutsche Allgemeine Zeitung); "Si Maurice Martenot avait vécu au Moyen-Age, il aurait été accusé de sorcellerie et brûlé vif sur la place publique" (New York Herald); "C'est aérien, surnaturel, inexplicable" (Information); "Ce fut la victoire du merveilleux sur le doute" (Der Abend, Vienna).

     Soulignons d'emblée que Maurice Martenot ne fit pas de la recherche de sonorités nouvelles une priorité, se démarquant ainsi des synthétiseurs, dont les premiers modèles furent mis au point presque 30 années après les ondes. L'évolution du plus musical des instruments électroniques fut guidée avant tout par l'intérêt de l'inventeur pour le potentiel expressif qu'offre l'électricité.

     Pour comprendre le principe de fonctionnement des ondes Martenot, il convient d'expliquer un phénomène acoustique. La fréquence d'une corde d'un instrument jouant la note "la" du diapason est 440 Hertz (Hz). Autrement dit, elle vibre et effectue 440 aller-retours par seconde. Selon que la corde vibre lentement ou rapidement, la note (la fréquence) sera grave ou aiguë. La radio qui servit de modèle à Martenot n'exploitait qu'une très haute fréquence, un ultrason (80000 Hertz) inaudible par l'oreille humaine. Alors, pour obtenir un son audible, Maurice Martenot exploita le principe de l'hétérodyne, un phénomène que le musicien appelle battements et utilise lorsqu'il s'accorde avec un autre instrument. Le principe consiste à diffuser en même temps deux notes (deux fréquences) pour en générer une troisième dont la hauteur sera issue de leur soustraction mathématique. Ainsi, pour obtenir le "la" du diapason, on peut diffuser simultanément deux fréquences inaudibles de 80000 et de 80440 Hertz. Leur différence est bien de 440 Hertz. La première fréquence émise est fixe, toujours identique et la seconde est variable, modifiée par l'ondiste lorsqu'il enfonce les touches du clavier (CL) ou déplace le ruban (R).


ondes Martenot NB Thomas Bloch

Le clavier et les diffuseurs

ondes Martenot clavier ruban tiroir pédales


Le clavier
le ruban
le tiroir
et les pédales

     L'instrument étant monophonique, ces derniers sont joués par la main droite seule, à l'exception de certaines oeuvres dont la virtuosité nécessite l'emploi des deux mains. Simultanément, l'ondiste contrôle avec sa main gauche les autres paramètres du jeu (intensité, sonorités...), à partir de commandes placées dans un petit tiroir.

     Le clavier (noté CL sur la partition lorsqu'il est utilisé dans une oeuvre) de six octaves visibles en autorise en réalité presque neuf par l'emploi d'un interrupteur et de boutons transpositeurs. Il est mobile dans le sens transversal et se déplace de plus ou moins un demi-ton en glissant par tous les micros intervalles. Un mouvement maîtrisé de la main droite permet ainsi, tout en jouant au clavier, de réaliser un vibrato contrôlé en temps réel, comme celui qu'obtenait Martenot avec son violoncelle.

     Devant et le long du clavier est tendu un ruban (noté R sur la partition lorsqu'il est utilisé dans une oeuvre), un fil muni d'une bague que l'on enfile à l'index de la main droite. L'ondiste la déplace face aux touches du clavier et au-dessus d'une réglette avec des creux et des bosses qui servent de repères visuels et tactiles, selon la note qu'il désire obtenir. Le résultat sonore est proche de celui obtenu par les instruments à cordes sans frette ou par la voix: glissando ininterrompu ou esquissé sur toute la tessiture, effets spéciaux, intonation lyrique, micros intervalles, vibrato... L'analogie avec le violoncelle est à nouveau évidente. Avec le ruban, Maurice Martenot a également mis en application une des bases de sa méthode d'enseignement : l'importance du geste. Ainsi, certains compositeurs, à l'image des peintres, dessinent des volutes graphiques sur leurs partitions qui, reproduites avec la main, en donnent l'exacte traduction sonore.

     Dans le tiroir, la main gauche du musicien appuie sur une touche d'intensité dont le nom évoque bien sa forme et sa fonction. Elle agit, en quelque sorte, comme le bouton de volume d'un poste de radio. Extrêmement sensible, elle permet de passer, en deux centimètres de course, d'un niveau sonore quasi inaudible à une intensité qui peut atteindre le seuil de la douleur. Elle est un prolongement de la pensée de l'interprète qui permet de réaliser nuances, phrasés et attaques les plus variés (accents, liaisons, détachés, piqués, percutés...). Le musicien doit, selon une synchronisation très particulière, enfoncer les touches du clavier (ou jouer au ruban) et la touche d'intensité pour faire entendre un son. L'action de cette touche est, en définitive, suffisamment semblable à celle d'un archet pour évoquer, une fois de plus, le violoncelle cher à Martenot.

     Près de la touche d'intensité, sept interrupteurs commandent le choix des formes d'ondes (des sonorités) et leur mélange, permettant ainsi de nombreuses combinaisons de timbres. Sur le dernier modèle (1975), des lettres remplacent les chiffres qui les désignaient jusqu'alors : O pour Ondes (sinusoïde), C pour Creux (signal triangulaire écrêté), g pour petit gambé (signal carré dont l'intensité est réglable grâce à un curseur), G pour Gambé (signal carré), N pour Nasillard (signal impulsionnel), 8 pour Octaviant (renforcement du premier harmonique dont l'intensité est réglable grâce à un curseur) et T pour Tutti (mélange de tous les timbres). En complément, deux interrupteurs permettent d'obtenir un bruit rose d'intensité variable, comparable à un Souffle (S) et de Filtrer (F pour Feutre) les harmoniques, créant un effet de sourdine.



Le jeu au clavier (main droite)
pendant que
la main gauche
contrôle la touche d'intensité

tiroir ondes Martenot

Le clavier, le ruban avec la bague
et le tiroir
avec
la touche d'intensité (en blanc),
les sélecteurs de modes de jeu, de souffle,
de timbres et de diffuseurs, les boutons
transpositeurs et les balances

     Toujours dans le tiroir, six boutons transpositeurs permettent une action instantanée, individuelle et cumulable sur chaque note : quart de ton inférieur et supérieur, demi-ton, ton, tierce et quinte supérieurs.

     Au sol, deux pédales reliées au tiroir font office de Filtre progressif et de touche d'intensité contrôlable au pied lorsque la difficulté d'une partition nécessite l'emploi des deux mains au clavier.


     Enfin, quatre interrupteurs permettent de sélectionner un ou plusieurs Diffuseurs (D1 à D4), des haut-parleurs dont les effets sonores sont spécifiques et dont on peut régler le mixage entre eux au moyen d'une molette. Ils sont au nombre de quatre et distants du clavier.

     Le Diffuseur Principal (D 1) est un haut-parleur traditionnel inventé avec l'instrument. La Résonance (D 2) date de 1980. Elle est formée de ressorts qui permettent au son de se prolonger. Elle trouve son origine dans un diffuseur nommé Palme (D 4), mis au point en 1950. Toutes deux ont le même usage mais, sur cette dernière, deux rangées de 12 cordes en métal, accordées chromatiquement et tendues de part et d'autre d'une caisse de résonance en forme de flamme, vibrent par sympathie. Enfin, le Métallique (D 3), inventé vers 1930, est un gong mis en vibration par un moteur. Le métal fait office de membrane de haut-parleur et les notes jouées produisent un halo.

      Sept modèles apportèrent des améliorations successives.

     L'instrument de 1919, sorte de Theremin peu viable selon lui, ne fut pas comptabilisé par Maurice Martenot. Le 1er modèle "officiel" est celui de1928. Il n'est pourvu que du ruban que le musicien tire ou relâche de sa main droite pour glisser d'une note à l'autre. Il en joue debout, à distance et contrôle l'intensité de sa main gauche grâce à la touche d'intensité située dans un tiroir posé sur une table. Le 2ème modèle (1929) est plus compact et Martenot dessine un clavier fictif sur lequel se déplace un curseur qui identifie les notes jouées au ruban. L'interprète peut jouer le 3ème modèle (1930) assis ou debout, le ruban étant placé au-dessus d'un clavier toujours fictif, sculpté dans le bois et servant de repère visuel. Peu après, le 4ème modèle, n'a plus de ruban mais est doté d'un clavier réel et mobile. Le 5ème modèle (1937) réunit enfin le clavier réel et le ruban. Cette même année, Olivier Messiaen composa sa Fête des Belles Eaux pour six ondes Martenot, jouée sur les pentes du jardin du Trocadéro lors de la Fête des Lumières à Paris et l'instrument y fut présenté à l'occasion d'une série de 72 concerts dédiés à 16 puis 8 ondes, dirigées par Ginette Martenot. En 1947, une classe d'enseignement fut créée par Maurice Martenot au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, suivie d'une dizaine d'autres en France et au Canada, contribuant ainsi à la reconnaissance officielle de l'instrument. Le 6ème modèle (1955) est plus petit et léger grâce aux progrès de l'électronique. Le 7ème et dernier modèle (1975) adopte les transistors à la place des lampes.

     Ce sont ainsi près de 370 ondes Martenot qui virent le jour dans l'atelier de la rue Saint Pierre, à Neuilly-sur-Seine (France) ainsi que quelques instruments plus confidentiels: des modèles d'ondes scolaires, de musique de chambre, une onde faisant également office de radio et d'électrophone, un modèle unique capable de jouer les modes des ragas, conçu en 1932 pour le poète et musicien indien Rabindranath Tagore, le claviharp...


     La production de l'instrument s'arrêta en 1988, à la retraite de Marcel Manière, son assistant depuis 1951. Peu après, l'un de ses fils, Jean-Louis Martenot, entreprit la réalisation d'un instrument numérisé qui ne connut pas de suite. En 1995, l'ingénieur Ambro Oliva élabore l'ondéa, un instrument proche des ondes.

       RENAISSANCE !!!   Depuis 2008, Jean-Loup Dierstein, spécialiste français des claviers électroniques vintage, travaille à la reconstruction des ondes. Il est donc à nouveau possible de l'acquérir. L'instrument est conforme au dernier modèle fabriqué en 1988. La production a débutée en juillet 2011écrire ici pour des informations sur ce nouvel instrument.

Le jeu au ruban (main droite) - ondes Martenot
Le jeu au ruban

ondes Martenot
Le clavier et de gauche à droite, le diffuseur
principal (D1), la résonance (D2), le métallique (D3)

ondes Martenot couverture CD Thomas Bloch Naxos - peinture de Rémi Bloch



"Music for ondes Martenot"

Couverture du CD de Thomas Bloch
Naxos - référence : 8.555779
- peinture de Rémi Bloch -

     A ce jour, le répertoire des ondes Martenot compte plus de 1000 oeuvres dans des domaines très variés : la musique contemporaine, la chanson, la musique de film, de théâtre, la danse, le rock, des génériques pour la radio, la télévision ou la publicité... Parmi les compositeurs les plus connus, citons: Dimitri Levidis (auteur, en 1928, de la première oeuvre pour l'instrument: Poème symphonique), Pierre Boulez (lui-même ondiste), Elmer Bernstein, Sylvano Bussotti, Jacques Canteloube, Jacques Chailley, Jacques Charpentier, Marius Constant, Henri Dutilleux, Nguyen Tien Dao, Arthur Honegger, Jacques Ibert, Maurice Jarre, André Jolivet, Charles Koechlin, Marcel Landowski, Olivier Messiaen, Darius Milhaud, Tristan Murail, Nicolas Obouhow, Bernard Parmegiani, François Rauber (qui composa les chansons de Jacques Brel), Maurice Ravel (qui autorisa plusieurs arrangements de ses oeuvres, jugeant certaines comme imaginées dans son "rêve intérieur" : Ma Mère l'Oye, Quatuor à cordes, Sonatine pour piano), Henri Sauguet, Giacinto Scelsi, Yoshihisa Taira, Henri Tomasi, Edgar Varèse, Pierre Vellones... Sans oublier, dans le domaine de la musique populaire : Jonny Greenwood (Radiohead), Damon Albarn (Gorillaz), Tom Waits...

     Les ondes Martenot présentent des facettes multiples. Mais certaines idées préconçues circulent parfois, véhiculées par des préjugés, une réputation d'instrument du passé ou l'ignorance en ses possibilités. Le compositeur Michel Redolfi clôt ce débat en y portant un regard clairvoyant : "L'utilisation des ondes Martenot, dont Olivier Messiaen fut sans aucun doute le plus illustre parrain, reste attachée au répertoire de l'étrange et du merveilleux. Ondes tabous, parfois rejetées parce que méconnues, parce que réputées trop pures, trop décharnées, trop libres dans leur entretien sans effort apparent, sans emphase corporelle ? Les ondes Martenot peuvent, entre autres, tisser de nouvelles cordes à la voix humaine, l'affranchir de la chair et du souffle de son interprète pour la laisser dériver vers de nouveaux territoires d'écoutes".




Thomas Bloch (ondes Martenot, glassarmonica, cristal Baschet),

Damon Albarn (Blur, Gorillaz) et David Coulter
pendant la préparation de "Monkey: journey to the West"
(BBC - Endemol / Angleterre)
 





  • Répertoire  (liste non exhaustive)

1200 oeuvres furent composées pour les ondes Martenot dans des domaines très divers :
danse, chanson, films, théâtre, musique contemporaine, spectacles, génériques pour la radio, la télévision, la publicité...

AURIC Georges : La P. respectueuse  onde martenot et orchestre...
BERNSTEIN Elmer Concertino  ondes Martenot, harpe et orchestre
BOULEZ Pierre : Les poèmes de Char  ondes martenot, voix et piano Quatuor Improvisation sur le soulier de satin  ondes solo
BUSSOTTI Sylvano : Due voci  ondes, soprano et orchestre - Pièces de chair  baryton, ondes, ensemble instrumental Brève  ondes solo...
CALMEL Roger : Stabat Mater  ondes martenot et orchestre - Suite de Darius Milhaud  ondes, cordes (orchestration)...
CHAILLEY Jacques : Casa Dei  ondes, voix, choeur et orchestre  - Les Perses d'Eschyle  ondes, choeur, percussions et orchestre - Le Cimetière Marin  ondes martenot, choeur, orchestre...
CHARPENTIER Jacques : Concerto  ondes et orchestre - Concertino alla francese  ondes, orchestre à cordes et percussions - Suite Karnatique  ondes solo - Rasikapria  quatuor d'ondes - Lalita  onde martenot et percussions - Lied  ondes solo - Tu es Pierre...  ondes et orgue...
DUTILLEUX Henri : Trois tableaux symphoniques  orchestre avec ondes - La fille du diable (suite)  orchestre avec ondes
GREENWOOD Jonny : Smear  2 ondes et sinfonietta - There will be blood  mus. de film - Radiohead  albums...
HINDEMITH Paul : Konzertmusik für ein Trautonium mit Streichorchesters  ondes martenot et orchestre à cordes
HONEGGER Arthur : Jeanne au Bûcher (oratorio)  ondes, orchestre, choeur, solistes - Concerto en Ut   ondes et orchestre - Le Soulier de Satin  (pièce de théâtre de 10 heures) ondes martenot, voix et orchestre - L'idée (film)  ondes et ensemble...
JOLIVET André : Concerto   ondes et orchestre - Suite delphique  ondes et ensemble instumental...
KOECHLIN Charles : Seconde symphonie opus 196  orchestre avec ondes - Le buisson ardent  orchestre avec ondes - Monodies "Vers le soleil" opus 174  ondes matenot soloPoème symphonique opus 202  orchestre avec ondes...
LANDOWSKI Marcel : Concerto   ondes et orchestreLe Fou  opéra - Montségur  opéra - Messe de l'Aurore  voix solistes, orchestre avec ondes - La vieille maisonLes Hauts de Hurlevent...
MARTINU Bohuslav : Fantaisie   ondes, piano, hautbois, quatuor à cordes
MESSIAEN Olivier : Trois Petites Liturgies de la Présence divine  onde Martenot, piano, choeur d'enfants ou de femmes à l'unisson, ensemble instrumental - Turangalîla Symphonie  ondes martenot, piano et orchestre - Saint François d'Assise (opéra)  3 ondes, orchestre, choeur, solistes - Fête des Belles Eaux   6 ondes Martenot - Feuillets Inédits  ondes et piano
MIKALSEN Jan Erik : Concerto for ondes and sinfonietta  ondes et sinfonietta
MILHAUD Darius : Suite  ondes et piano ou ondes et orchestre - L'annonce faite à Marie 2 ondes et ensemble instrumental - Hamlet  orchestre avec ondes
MURAIL Tristan Mach 2.5  2 ondesTigres de verre  ondes, pianoLes courant de l'espace  ondes, synthétiseur, orchestreLes nuages de Magellan  2 ondes, guitare électrique, percussion...
OBOUHOW Nicolas Chant des sphères  ondes, piano - L'absolu  ondes, piano double... 
RAVEL Maurice : Pièce en forme de Habanera  ondes et piano - Quatuor à cordes  4 ondes - Sonatine  ondes et piano (versions autorisées par Ravel)
SAUGUET Henri : Symphonie n°4  orchestre avec ondes - Oratorio de Noël
SCELCI Giacinto : Uaxuctum  chanteurs, choeur, ensemble avec onde Martenot
SCHMITT Florent Fête de la lumière opus 88  ondes martenot, orchestre
TOMASI Henri : L'Atlantide opéra-ballet (avec ondes) - Miguel Manara  orchestre avec ondes - La chèvre de Monsieur Seguin  ondes, choeur, orchestre - Les noces de cendres  orchestre avec ondesSymphonie du Tiers Monde à la mémoire d'Hector Berlioz  orchestre avec ondes - Le colibri  opéra de chambre (orchestre avec ondes)...
VARESE Edgard : Ecuatorial  2 ondes, choeur ou soliste, ensemble instrumental - Nocturnal  ondes, choeur et ensemble instrumentalDensité 21.5  ondes martenot solo
WISSON Bernard : Kyriades  ondes, piano, orchestre à cordes, percussions (ou playback) concerto jazz - Mais si Robert  ondes et playback...

       Et de nombreuses autres oeuvres composées, entre autres, par Michel AAZT, Alain ABBOTT, Damon ALBARN, Leon ALGAZI, Pierre ANCELIN, Bernard ANDRES, Edouard ANDRES, Georges APERGHIS, Claude ARRIEU, Pierre ARVAY, Katsuhiko ASANO, Louis AUBERT, Tony AUBIN, Hubert D'AURIOL, Marcel BACRI, Claude BALLIF, Alain BANCQUART, Jean-Michel BARDEZ, Yves BAUDRIER, Elsa BARRAINE, Francis BAYER, Ivan BELLOCQ, Jacques BERLINSKI, Ginette BERTRAND, Jacques BESSE, Lily BIENVENU, Jean BIZET, Simone BLANCHARD, Thomas BLOCH, Jacques BOISGALLAIS, Jacques BONDON, Amédée BORSARI, Jean-Yves BOSSEUR, Richard BOUCHER, François BOUSCH, Vincent-Marie BOUVOT, Thérèse BRENET, Charles BROWN, Jean-Louis CADEE, Gerard CALVI, Régis CAMPO, Joseph CANTELOUBE, Philippe CAPDENAT, Pierre CAPDEVIELLE, Nelly CARON FISCHER, Thierry CARRE CHESNEAU, Marc CARLES, Ryan CARTER, Florent CASSA, Jacques CASTEREDE, Monic CECCONI BOTELLA, René CHALLAN, Tristan Patrice CHALLULAU, Janine CHARBONNIER, Charles CHAYNES, Jeffrey CHING, Marc CLEMENT, Jarvis COCKER, Jean-Rene COMBES DAMIEN, Marius CONSTANT, Lindsay COOPER, David COULTER, Georges COUROUPOS, Roland CREUZE, Nguyen Tien DAO, Ugalberto DE ANGELIS, Michel DECOUST, Jean-Michel DEFAYE, Maurice DELAGE, Marcel DELANNOY, Georges DELERUE, Claude DELVINCOURT, Raymond DEPRAZ, Alfred Pierre DESENCLOS, Ivan DEVRIES, François DOMPIERRE, Pierre DOURY, Bruno DUCOL, Hugues DUFOURT, Loïk DURY, John Clyde FERROW, Jean-Claude ELOY, Ahmed ESSYAD, Jose EVANGELISTA, Philippe FENELON, Jean FESSARD, Michèle FOISON, Patrice FOUILLAUD, Alain FOURCHOTTE, Kohei FUJITA, Gerard GARCIN, Sylvain GAUDELETTE, Michael GIELEN, Antony GIRARD, Gilles GOBEIL, Karel GOEYVAERTS, Marcel GOLDMANN, Bruno GOUSSET, Yvette GRIMAUD, Jean-Jacques GRUNENWALD, Remi GUILLARD, Juan Gispert GUINJOAN, Georges Leonce GUINOT, Jon HANDELSMAN, Takashi HARADA, Michel HAUSSER, Manuel HERNANDEZ, Manuel HERNANDEZ, Hans Joachim HESPOS, Jean HETU, Arthur HOEREE, Jean Paul HOLSTEIN, Stanko HORVAT, Jean HUBEAU, Georges HUGON, Jacques IBERT, Toshi ICHIYANAGI, Motoshi ISHIMARU, Maurice JARRE, Betsy JOLAS, Mauricio KAGEL, Manfred KELKEL, Détlef KIEFFER, Aruta KOBAYASHI,  Joseph KOSMA,  Nicole LACHARTRE, Ezra LADERMANN, Francis LAI, Serge LANCEN, Jean LANGLAIS, Louis LANTOINE, Henri LASSERRE, Paul LE FLEM, Jean-Pierre LEGUAY, Edith LEJET, Estelle LEMIRE, Roger LERSY, Daniel LESUR, Dimitri LEVIDIS, Michael LEVINAS, Claude Samuel LEVINE, Luca LOMBARDI, Christophe LOOTEN, Rob LORD, Jeanne LORIOD, Bernard LOTH, Raymond LOUCHEUR, Alain LOUVIER, Jean-Yves MALMASSON, Christian MANEN, Giacomo MANZONI, Luc André MARCEL, Pierrette MARI, Jean Etienne MARIE, Ginette MARTENOT, Jean MARTINON, Gérard MASSIAS, René MATTER, Toshiro MAYUZUMI, Edward MICHAEL, Costin MIEREANU, Rosza MIKLO'S, Christophe MINCK, Francis MIROGLIO, Guy MORANCON, Jean-Marc MORIN, Piotr MOSS, Yael NAIM, Toshio NAKAGAWA, Alfredo NICOTRA, Manfred NIEHAUS, Rio NODA, Ishiro NODAIRA, Christine OTT, Daniel OUZOUNOFF, Thierry PANDELE, Bernard PARMEGIANI, Jean-Louis PETIT, Nicole PHILIBA, Claude PICHAUREAU, Alina PIECHOWSKA, Claude PREY, Serge PROVOST, Horatiu RADULESCU, François RAUBER, Philippe RAYNAUD, John REA, Michel REDOLFI, Guy REIBEL, Jean-Claude RISSET, Jean RIVIER, Mark ROBSON, Etienne ROLIN, Manuel ROSENTHAL, Jeanine RUEFF, Gustave SAMAZEUILH, Pierre SANCAN, SAINT-PREUX, Patrice SCIORTINO, Francisco SEMPRUN, Brigitte SOURISSE, Bruno SPOERRI, Stuart STAPLES, Aurel STROE, Germaine TAILLEFERRE, Yoshihisa TAIRA, Akira TAMBA, Jacques TCHAMKERTEN, Ivan TCHEREPNIN, Roger TESSIER, Antoine TISNE, Olivier TOUCHARD, Gilles TREMBLAY, Françoise TREMBLOT DE LA CROIX, Karel TROW, Pierre VELLONES, Claude VIVIER, Alain VOIRPY, Emile VUATAZ, Tom WAITS, Alain WEBER, Jean Jacques WERNER, Richard WELLS, Daniel WHITE, Patrick WOLF, Jean Claude WOLFF, Ivan WYSCHNEGRADSKY, Susumu YOSHIDA, Michel ZBAR...





Thomas Bloch présente les ondes Martenot lors de l'émission
"La boîte à musique de Jean-François Zygel" (France2)
 




ondes Martenot Hoffnung

Les ondes Martenot vues par Hoffnung...




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